par Anne-Marie Gauthier
Cher hiver... On t’aime d’amour, pour ta neige, tes sports de glisse, le bleu de ton ciel et l’exotisme nordique dans lequel toi seul sait nous plonger. Mais parfois, on va se le dire, tu nous tortures. Ton humidité glaciale et ton facteur vent, on pourrait s’en passer.
C’est ici que l’adage bien connu « il n’y a pas de mauvaises températures, que de mauvais vêtements » prend tout son sens.
Salut! Je suis Anne-Marie, ambassadrice KSL depuis plusieurs années. On me qualifie de multisportive qui a la bougeotte, et j’ai un amour indéfectible pour les montagnes, les levers de soleil et la saison froide. On m’interpelle souvent, dans mon cercle d’ami.e.s ou sur le groupe KSL et ses déployeuses d’ailes, avec cette question: « qu’est-ce que tu fais pour ne pas avoir froid et aimer tant jouer dehors »?
Bien humblement, j’ai donc pensé vous partager ici quelques trucs, pour vous inspirer à profiter de l’hiver.
Ah, l’essentielle première couche
La première couche, c’est la base. On veut un vêtement ajusté, qui couvre bien de corps et qu’on porte comme une seconde peau. Lorsqu’il fait très froid, je privilégie une composition incluant une laine mérinos, pour ses propriétés chaudes, durables, infroissables et anti microbiennes. Le chandail Fanny et le legging Marino en sont de bons exemples. La laine vous pique? Appliquez d’abord une crème pour le corps!
Couvre toute cette peau!
L’hiver, particulièrement en ski alpin, en patin sur un lac gelé ou en fatbike, le vent ou notre allure fulgurante peut causer des engelures. On se doit donc de se couvrir. Perso, j’ai adopté le masque en tissu en alpin. Pour le respect des mesures sanitaires, certes, mais aussi et surtout pour protéger l’hémisphère sud de mon faciès… et pour ajouter une jolie touche de couleur, j’en conviens!
J’ai soif!
Quand tu as soif, il n’y a rien de plus désagréable que de constater que l’eau de ta gourde est gelée. Un truc trop simple? Remplir sa gourde d’eau tiède, qui prendrait beaucoup plus de temps à geler que de l’eau déjà fraîche. Un truc infaillible? Traîner avec soi une gourde isolée à double paroi, comme la bouteille KSL, que j’ai dans mon porte-gourde ou dans mon sac à dos de ski alpin, souvent pour plusieurs heures, dehors, à des températures polaires, et dont le contenu n’a jamais gelé. Pssst! Elle est aussi idéale pour un bouillon ou un thé chaud!
J’ai faim!
Ici, il s’agit d’un conseil de maman. Vous savez, nos chers enfants ont faim. Normal, ils grandissent. En plus, en hiver, le corps dépense une quantité importante d’énergie, juste pour se garder au chaud. Quand on joue dehors avec les enfants, mon meilleur conseil est de voir venir les baisses d’énergie et de nourrir ces petits estomacs avant qu’ils ne crient. Car lorsqu’on entend « j’ai faim! », c’est un déclic qui mine souvent l’enthousiasme et l’intérêt de nos descendants à poursuivre l’activité extérieure dans laquelle nous sommes plongés.
Si j’étais une main, je revendiquerais le droit de me cloîtrer sans possibilité de sortie extérieure, du 15 décembre au 15 mars. Nos dix doigts sont si utiles en ski, on ne peut guère se passer d’eux. Toutefois, une seule sortie de main au grand vent au sommet d’une montagne (pour prendre une photo, attacher une fixation, sortir ladite gourde du sac ou donner quelques amandes à l’enfant) peut faire en sorte que celle-ci se transforme en glaçon en quelques instants. Mon truc? Porter une première couche, même sur les menottes. J’aime bien les gants magiques ou, encore mieux, un petit gant en mérinos ou en matériel isolée, qui peut s’insérer sous les grosses mitaines. Ainsi, on conserve notre chaleur aux mains, même lorsqu’on ôte ses moufles pour une dextérité supplémentaire!
Et vous? Quelles sont vos astuces hivernales que vous aimeriez partager? (Ne me dites pas le poivre noir dans les bas, je l’ai essayé, et tout ce que ça donne, c’est un feeling de sable entre les orteils gelés.)
On se croise sur une piste, dans le bois ou sur une patinoire bientôt!
Instagram: @am_gauthier